Que dire des repas de famille ? Moments de joie intense pour les uns, véritable calvaire pour les autres… Ces réunions incontournables qui combinent retrouvailles, overdose de nourriture et petites piques de jalousie nécessitent un minimum de préparation pour échapper à la crise de nerfs. Allez, on vous montre toutes nos stratégies pour survivre à ces marathons festifs où vos oncles, tantes, cousins et grands-parents se transforment soudainement en redoutables experts de votre vie. 🙄
1. Préparez-vous mentalement aux questions embarrassantes
Avant de franchir le seuil de la maison familiale, préparez-vous mentalement comme un soldat partant au front. Respirez profondément, visualisez un endroit calme (votre canapé, une plage déserte… peu importe) et répétez-vous : « Je suis un(e) adulte épanoui(e) et je vais survivre. La clé est d’anticiper les questions embarrassantes classiques :
- « Alors, toujours célibataire ? »
- « Mais quand est-ce que tu nous présentes quelqu’un ? »
- « Quand est-ce que tu vas nous faire des petits-enfants ? »
- « Et ton travail, ça avance ? »
- « Et ce régime, il porte ses fruits ? » (phrase accompagnée avec un regard lourd de sous-entendus en direction de votre 3ème part de bûche)
Un conseil : ayez des réponses toutes prêtes, un sourire figé et la détermination d’un(e) guerrier(ière).
2. Placez-vous de manière stratégique
Avant même que les plats n’arrivent, tout se joue à l’attribution des places. Le mieux ? Viser le compromis : loin de Tata Odette et de ses questions sur votre vie sentimentale (« Et alors, toujours personne ?« ), mais également assez éloigné de Tonton Robert qui vous explique depuis 10 ans pourquoi la viande, c’était mieux avant. Bref, une fois que vous avez choisi une place, plus possible d’en changer et la suite de votre soirée est déjà toute tracée… Alors soyez astucieux, positionnez-vous près des enfants : moins de polémiques et vous pourrez toujours vous éclipser pour les aider à monter leur dernier jouet ultra-bruyant.
3. Passez en mode contre-interrogatoire
Rappelez-vous que la meilleure défense, c’est l’attaque ! Transformez-vous en journaliste et faites de « Et toi, comment va ta vie ? » votre nouvelle devise. Votre cousine parlait de son nouveau travail ? Relancez-la avec un « Raconte-moi tout ! » Et hop, vous voilà tranquille pour les 20 prochaines minutes. Voire plus…
Et quand la discussion tourne au vinaigre, votre stratégie principale sera de disperser l’attention. Changez de conversation aussi rapidement qu’un caméléon change de couleur. Votre tante commence à parler de votre vie sentimentale ? Demandez-lui sa recette de bûche de Noël. Votre oncle s’apprête à vous faire la morale ? Complimentez sa nouvelle cravate. Bref, ayez toujours une question à poser, une anecdote amusante ou un sujet intéressant en réserve. Une histoire de voyage, une découverte scientifique récente, un nouveau film… Cela vous permettra de détourner les conversations potentiellement embarrassantes.
4. Mangez !
Quoi qu’il arrive, n’oubliez jamais que la nourriture est votre alliée ! Entre deux bouchées de dinde et de bûche, vous aurez la bouche pleine et serez donc dans l’impossibilité de participer à la discussion. C’est un peu puéril, mais ça marche à tous les coups.
Et peu importe le niveau de tension autour de la table, les gratins et autres plats mijotés ont ce pouvoir magique de réconcilier même les plus grands rivaux. Votre cousin Kevin commence à se friter avec Tante Josette ? Passez-lui le gratin dauphinois ou parlez-lui des moules en silicone OHRA® : “Tu verras, ça change la vie !”
5. Echappez-vous discrètement en cuisine
Si la discussion sur la politique ou la découverte des talents musicaux du petit cousin (qui démolit à la flûte Petit Papa Noël depuis 20 minutes) devient trop lourde, fuyez ! C’est le moment de proposer spontanément votre aide en cuisine. Même si vous vous contentez de passer l’éponge sur une surface propre, de courir avec un spatule à la main ou de surveiller que la bûche ne s’échappe pas du frigo, vous aurez gagné 10 minutes de paix.
6. Profitez de la sieste digestive
Vers 16h, tout le monde sera repu et la table ressemblera à un champ de bataille. C’est là que vous pourrez dire adieu aux questions indiscrètes : prenez place dans le canapé pour piquer un petit somme (ou du moins faire semblant). Aaaaah ENFIN tranquille ! Vive la sieste digestive !
7. Rappelez-vous que c’est pour une durée limitée
Rappelez-vous : chaque repas de famille est une mission à durée limitée. Votre objectif ? Sortir indemne, avec votre dignité intacte et, si possible, quelques parts de bûche en bonus. Dites-vous que ce ne sont que quelques heures, quelques fois par an et que tout le monde finit par s’en sortir. Alors respirez, souriez, déclencher votre minuteur et pensez au chocolat chaud que vous vous offrirez en rentrant chez vous pour fêter votre survie en solo.
Allez, bon courage, et surtout… joyeuses fêtes !
P.S. : En cas d’extrême urgence, éloignez-vous des bouteilles d’alcool et n’oubliez pas que votre téléphone portable peut être un excellent allié. Messages, jeux, vidéos, réseaux sociaux Guy Demarle… La technologie est votre amie 😉
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